n°21-00.647
Résumé
En bref
La Cour d'appel d'Amiens a confirmé la décision du Tribunal judiciaire d'Arras concernant l'imposition des primes versées aux boxeurs par une association organisatrice de combats de boxe. Les juges ont statué que l'organisation de compétitions sportives ne pouvait pas être assimilée à un spectacle, et que les boxeurs devaient être considérés comme des cocontractants indépendants. Par conséquent, l'association n'était pas tenue de cotiser aux cotisations sociales.
En détail
Dans cette affaire, une association qui organisait des combats de boxe avait été soumise à un contrôle de l'URSSAF. L'URSSAF avait estimé que les boxeurs devaient être considérés comme des salariés de l'association et que les primes qui leur étaient versées devaient être soumises à cotisations sociales. L'association avait contesté cette imposition devant le Tribunal judiciaire d'Arras, qui avait annulé le redressement.
L'URSSAF avait interjeté appel de cette décision, soutenant que les boxeurs devaient être assimilés à des artistes de spectacle et présumés salariés de l'organisateur. La Cour d'appel d'Amiens a confirmé la décision du tribunal, en soulignant que l'organisation de compétitions sportives ne pouvait pas être considérée comme un spectacle. Les juges ont également relevé que les combats étaient organisés sous l'égide de la Fédération française de boxe et que les boxeurs étaient considérés comme des cocontractants indépendants.
Cette décision confirme que l'association n'était pas tenue de cotiser aux cotisations sociales pour les primes versées aux boxeurs.
Mots clés
Cour d'appel, Tribunal judiciaire, URSSAF, Boxe, Compétitions sportives, Spectacle, Cocontractant indépendant, Cotisations sociales, Fédération française de boxe, Redressement