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Le Tribunal judiciaire de Rouen a reconnu le suicide d'un joueur de rugby professionnel comme un accident du travail, établissant un lien de causalité entre son acte et la pression psychologique liée à son activité. La CPAM de Rouen Elbeuf Dieppe est condamnée à prendre en charge cet accident, soulignant l'importance des conditions de travail dans la reconnaissance des troubles psychiques chez les sportifs professionnels.
Le Tribunal administratif de Paris a rejeté la demande du Six Fours Le Brusc Football Club visant à suspendre l'interdiction d'accession sportive en championnat A 3 pour la saison 2025-2026, en raison de capitaux propres négatifs. La décision confirme la nécessité de respecter les exigences financières et réglementaires imposées par la Fédération Française de Football, soulignant l'importance de l'équité sportive et du contrôle de gestion.
Le Conseil d'État a prolongé à deux ans la suspension de Mme B... pour violation des règles antidopage, initialement fixée à dix-huit mois. La décision de la commission des sanctions a été annulée pour erreur de droit et insuffisance de motivation, n'ayant pas justifié la réduction de la sanction conformément aux dispositions légales. Cette décision souligne l'importance de la motivation des décisions administratives en matière disciplinaire sportive.
Le Tribunal administratif de Rouen a jugé que l'absence d'opposition à une proposition de conciliation du CNOSF dans un délai de quinze jours entraîne l'acceptation réputée de cette proposition, rendant sans objet la demande d'annulation des sanctions disciplinaires contre l'association Eu Football Club. Cette décision souligne l'importance du respect des délais dans les procédures de conciliation sportive et précise que la charge de la preuve de l'opposition incombe à la partie qui s'y oppose.
La Cour d'appel d'Aix-en-Provence a confirmé la décision du Tribunal de Grande Instance de Nice, déboutant M. [L] [P] de ses demandes d'indemnisation contre la SARL Iron Man France et la SA Allianz IARD après qu'il ait été blessé par un cycliste lors d'une course. La cour a jugé qu'il n'y avait pas de preuve d'une faute caractérisée du cycliste et a précisé que la responsabilité de l'organisateur ne peut être engagée qu'en cas de violation des règles de l'épreuve sportive. M. [L] [P] n'a pas réussi à prouver un manquement à l'obligation de sécurité de l'organisateur.
Le Tribunal administratif d'Orléans a rejeté la demande de référé-liberté de l'A.M.S.D. Chartres contre une sanction disciplinaire de la Fédération française de football, considérant qu'aucune liberté fondamentale n'était invoquée. Les sanctions incluent la mise hors compétition et une amende pour avoir utilisé un certificat médical falsifié. La décision souligne l'irrecevabilité de la requête en l'absence d'une atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale.